Le 22 juin prochain dans Ici tout commence, un accident ferroviaire va bouleverser le quotidien de l’Institut Auguste Armand. Sur le tournage de cette nouvelle arche catastrophe, Elsa Lunghini s’est confiée à Dnaitc.fr.
Dnaitc.fr : Prochainement, plusieurs élèves et professeurs de l’Institut vont vivre une catastrophe ferroviaire. Dans quel contexte vont-ils se retrouver dans le train ?
Elsa Lunghini : Le nouvel arrivant, le chef Marc Leroy (Stéphane Blancafort, ndlr), aime sortir des sentiers battus. Il a l’idée de faire cuisiner les élèves dans le petit train d’Anduze et fait venir les professeurs pour juger leurs plats.
Mais tout ne va pas se passer comme prévu…
Oui, le train va dérailler et Teyssier, Leroy, Rose et Clotilde vont se rendre compte qu’il manque un wagon. Ils vont partir à sa recherche et découvrir qu’il est tombé très bas. Il va s’écouler un moment avant que les secours n’arrive et pendant ce temps, il va falloir retrouver ceux qui ont disparu, voir dans quel état ils sont… Et il y en a qui ne sont pas en très grande forme.
Va-t-il y a avoir des blessés ? Des morts ?
Pas de mort, et je le regrette. J’aurais trouvé logique qu’il y ait des morts au vu de la violence de la chute, mais il n’y a “que” des blessés. Enzo va garder des séquelles physiques, mais rien d’irréversible. Joachim va tomber dans le coma et Ambre va rester à l’hôpital un petit moment.
Cet évènement va-t-il révéler une nouvelle facette de Clotilde ?
Un petit peu. Dans un évènement comme ça, on peut difficilement rester dans le contrôle. Le fait de ne pas savoir où sont sa sœur et son compagnon, de voir les élèves blessés, ça va être un choc pour Clotilde. Après, depuis un certain moment, on se rend compte que elle n’est pas vraiment la reine des glaces qu’elle semblait être. C’est une femme amoureuse, sensible, fragile, on l’a vu récemment avec son histoire avec Teyssier. Elle est dans le contrôle et d’un seul coup, elle se fendille un petit peu. C’est ce qui est intéressant dans son personnage.
Vous tournez en studio, ce qui est assez rare dans Ici tout commence…
Oui, et c’est le bordel ! (rire) Ce n’est vraiment pas le tournage le plus glamour du monde. On sort du château, on se retrouve dans un endroit assez exigu, il faut que tout le monde réussisse à trouver sa place. En plus, on a eu le froid, le vent, la pluie, tout ! Pour le réalisateur, c’est un peu dur. Après, ça fait du bien de sortir du château. On a l’impression de faire autre chose. Au bout de trois ans, c’est chouette.
Comment se passe la collaboration avec le petit nouveau, Stéphane Blancafort ?
Je ne connaissais pas du tout Stéphane et c’est quelqu’un d’adorable, de solaire. Quand quelqu’un de nouveau arrive, on se demande toujours si l’alchimie va prendre et avec Stéphane, c’est totalement le cas. C’est très agréable. En plus, il est extrêmement crédible dans le rôle de Leroy.
Que souhaitez-vous à Clotilde pour l’avenir ?
J’aimerais que le lien de Clotilde et Teyssier soit davantage développé. J’aime beaucoup travailler avec Benjamin, on aime beaucoup se renvoyer la balle. Ce qui est bien dans les rapports de Clotilde et Teyssier, c’est qu’ils se connaissent depuis très longtemps et malgré les discordes, les antagonismes, les guéguerres de pouvoir, il y a un attachement, une amitié entre l’un et l’autre. C’est presque un lien fraternel et j’aimerais que cela soit développé un peu plus.