Peu après la rentrée, une énorme explosion secoue le lycée Agnès-Varda. Cette tragédie va mettre la vie de François, Charlie et Marianne en péril. Comment Demain nous appartient a filmé cette séquence catastrophe ? Découvrez les coulisses !
Demain nous appartient s’offre une intrigue catastrophe qui démarre dans l’épisode diffusé le 6 septembre sur TF1. À la rentrée scolaire, le lycée Agnès Varda est le cadre d’une terrible explosion qui détruit la majeure partie de l’établissement phare de Sète. Coincés sous les décombres, François (Emmanuel Moire), Charlie (Clémence Lassalas qui révèle si elle quitte le feuilleton) et Marianne (Luce Mouchel) luttent pour leur survie, tandis qu’à l’extérieur, Aurore (Julie Debazac), Victoire (Solène Hébert), et les pompiers dirigent les opérations pour sauver les blessés. Pour la première fois, la production a mélangé des prises de vues réelles et des effets spéciaux pour offrir au public la séquence la plus réaliste possible. “Cette séquence fait partie de ces épisodes exceptionnels qu’on aime offrir au public”, nous a confié Théophile Clément, l’un des producteurs de Demain nous appartient. À l’occasion de cette intrigue catastrophe, les spectateurs auront la surprise de voir le lycée imploser, prendre feu puis s’écrouler ! Une scène spectaculaire, dont le tournage l’est tout autant.
Demain nous appartient : les acteurs ont été mis en condition pour tourner cet épisode catastrophe Pour recréer le premier étage du lycée, une maquette, 6 fois plus petite que le lycée mais de la hauteur d’un homme, a été maçonnée durant plusieurs semaines. Un travail d’orfèvre porté par le chef accessoiriste. Après une série de tests, l’équipe – qui n’avait droit qu’à quelques essais – a fait exploser la construction pour de vrai. Confrontés aux mêmes conditions dantesques que les comédiens, les cadreurs ont travaillé dans un silence religieux, malgré la poussière qui venait leur chatouiller les narines. Pas de fond vert pour les comédiens, qui ont tourné dans la poussière eux aussi, dans la salle des professeurs éventrée, et, notamment pour Emmanuel Moire, sous des pierres et gravas en polystyrène, mais assez lourds pour mettre les comédiens en situation. “J’ai passé la journée allongé sous les décombres sans pouvoir bouger, dans la poussière, avec des cailloux sur moi. Ce n’était pas confortable, mais ça m’a servi pour jouer la situation et c’est ce qui donne un réalisme saisissant à cet épisode” nous a expliqué Emmanuel Moire.
Demain nous appartient : Un dispositif exceptionnel a été mis en place pour tourner la séquence de l’explosion du lycée L’équipe a été renforcée par des maquilleurs, cascadeurs et figurants, parmi lesquels de vrais pompiers et des élèves du cours Florent de Montpellier. Derrière la réalisation de cet épisode : des mois de préparation, deux semaines de tournage et un budget plus conséquent que pour un épisode habituel. “C’est une somme importante mais qui se voit. On a dépensé ce qu’il fallait pour que ça fonctionne et qu’on y croie.” ajoute Théophile Clément. Les effets spéciaux ont été ajoutés en post-production, notamment la maquette du premier étage du lycée qui explose a été juxtaposée au vrai lycée. Une dernière étape essentielle où la magie opère. L’explosion du lycée est incrustée à l’image, tandis que sont effacés les canons à poussière et les filets des cascadeurs restés dans le champ. Sans oublier le soin apporté à la musique pour souligner l’émotion de cette intrigue, où il est question de vie et de mort. Il a fallu le double du temps habituel pour livrer cet opus “artistiquement très abouti, l’un de ceux, sûrement, qui va provoquer le plus d’émotion chez notre public”, ajoute Théophile Clément.