Demain nous appartient : “Des gens virés” après des comportements déplacés, Catherine Benguigui raconte

Catherine Benguigui était l’invitée de l’émission Chez Jordan ce mardi 10 décembre. L’occasion pour la comédienne de Demain nous appartient de faire quelques révélations sur les tournages.

EN BREF

• Le 10 décembre, Catherine Benguigui, actrice de la série ‘Demain nous appartient‘, a été invitée dans l’émission ‘Chez Jordan’.
• Elle a discuté de l’impact du mouvement MeToo sur les tournages, affirmant que des mesures strictes sont en place pour prévenir les comportements déplacés.
• Découvrez comment Catherine Benguigui et l’équipe de production assurent un environnement de travail respectueux et sécurisé sur le plateau.

Cela fait plusieurs années que Catherine Benguigui est à l’affiche de la série quotidienne Demain nous appartient. La comédienne joue le rôle de Mona, la mère de George Caron. Un personnage haut en couleur qui est devenu emblématique grâce à sa personnalité. Son interprète était l’invitée de l’émission Chez Jordan ce mardi 10 décembre. L’occasion pour Catherine Benguigui de faire quelques confidences sur les tournages de la quotidienne de TF1. Jordan de Luxe a d’abord évoqué le mouvement MeToo, demandant à son invitée si elle y avait été confrontée. “Je vois que sur les tournages, c’est très cadré” , a-t-elle lancé.

Catherine Benguigui poursuit son explication en évoquant notamment celui de la série quotidienne. “Sur DNA, en tous cas, vraiment, il y a des référents. Quand ça se passe mal, on peut en parler à quelqu’un”, a-t-elle confié. Jordan de Luxe lui a alors demandé s’ il y avait déjà eu ce genre de problèmes, ce à quoi la principale concernée a répondu : “Il y a des gens qui ont été virés. Ce n’étaient pas des comédiens et je l’ai appris après”. Sans donner de détails, Catherine Benguigui précise qu’elle s’en est aperçue lorsqu’elle ne les a plus vus.

Catherine Benguigui : “Il y a des panneaux partout”

Certaines personnes, qui ne seraient pas des comédiens, ont fait leurs adieux à leur travail pour comportement déplacé. “Je demande pourquoi un tel son n’est pas là et on me dit qu’il s’est mal comporté” , a-t-elle poursuivi avant d’ajouter : “Je ne sais pas exactement quoi mais le comportement a fait qu’il n’a pas été reconduit”. Si la décision peut paraître radicale, Catherine Benguigui affirme qu’elle est nécessaire et elle salue le travail des équipes. “La production respecte à la lettre ces choses-là”, a-t-elle affirmé avant d’ajouter :  “Il y a des panneaux partout, ils sont formidables”.

Pour que le tournage se déroule dans les meilleures conditions, la production de la série a opté pour la bienveillance. En cas de souci, il est tout à fait possible de discuter avec quelqu’un et de le faire savoir ouvertement. Un travail que Catherine Benguigui salue. “C’est bien parce que je vois les jeunes filles à quel point c’est difficile pour elle”, a-t-elle fait savoir avant d’ajouter :  “Elles sont des proies faciles”. La comédienne rappelle que tout peut basculer du jour au lendemain. “Il suffit que les mecs ne soient pas corrects pour que ça aille loin”, a-t-elle déclaré, touchée par ce mouvement.

Catherine Benguigui : “C’est plutôt moi qui…”

Depuis le mouvement MeToo, de nombreuses femmes sont sorties du silence. Elles ont évoqué des comportements déplacés de la part d’acteurs mais aussi de réalisateurs ou de personnes de la production sur les tournages. De son côté, Catherine Benguigui affirme avoir eu la chance de ne jamais y être confrontée. “C’est plutôt moi qui gueule” , a-t-elle lancé. “Des fois, quand je suis fatiguée ou quand les choses ne sont pas faites, j’aime bien que ce soit carré”, poursuit la comédienne qui conclut :  “Si je n’ai pas de filets à côté de moi, matasse qui est là, je m’énerve. Mais ce n’est pas méchant”. Un caractère bien trempé qui lui permet de n’avoir jamais rencontré de problèmes avec des partenaires ou la production.