Pour devenir parents, Yann et Johanna sont contraints d’en passer par la fécondation in vitro. Aurore Delplace et Constantin Balsan se livrent sur cette intrigue qui résonne, par endroits, avec leur propre vécu.
EN BREF
Dans Un si grand soleil, Yann et Johanna sont contraints d’en passer par la FIV
Leurs interprètes Aurore Delplace et Constantin Balsan se confient à Télé Star sur leur vécu
Et les prochaines intrigues !
Télé Star : Dans quel état d’esprit Johanna et Yann sont-ils au moment où ils décident d’avoir un enfant ?
Aurore Delplace : Johanna conserve l’angoisse d’avoir déjà fait une fausse couche quand elle était avec Ludo donc elle se protège, elle a peur d’être à nouveau déçue. Et puis, sa conception du couple c’est de ne pas forcer la nature. Si elle accepte les traitements par FIV c’est vraiment parce qu’elle veut se donner le maximum de chances d’avoir un enfant avec Yann.
Constantin Balsan : Yann est dans cette quête de revanche sur la vie. Ce bonheur d’être père lui a été retiré quand sa première femme, enceinte, est morte dans un accident de la route. C’est tellement essentiel pour lui, cette paternité, qu’il sur-investit le terrain. Il en fait trop, il est maladroit. Il doit surtout faire taire ses angoisses.
Vous arrive-il de puiser dans votre propre vécu pour trouver la bonne intention de jeu ?
A.D. : Là, typiquement ça a été le cas. Je me souviens très bien que les hormones m’avaient défoncée. Avant d’avoir Aaron (3 ans), j’ai avorté à 27 ans puis j’ai fait une grossesse extra-utérine suivie de deux fausses-couches. J’ai vécu très durement ces expériences. Je me suis sentie très seule. Mais, il ne faut pas non plus négliger les hommes dans ce genre d’épreuve. Kevin (Levy, son mari qui joue Bruno dans Demain nous appartient, ndlr) était désemparé aussi. Il ne savait pas quoi faire pour soulager ma peine tout en étant lui même très affecté. Ce dont je me souviens particulièrement, c’est le sentiment de solitude. Il n’y a pas d’accompagnement alors que quelque chose de bouleversant s’est passé dans le corps et la tête. Je trouve que ces épreuves sont prises trop à la légère. J’avais des tas de questions et pas de réponse. J’avais aussi besoin d’être rassurée sur le fait que je pourrais à nouveau tomber enceinte
C.B. : Elle n’est pas toujours facile la place de l’homme. Quand ma femme est tombée enceinte, elle a eu des nausées, des crampes, elle était très fatiguée… Naïvement, je n’avais pas anticipé que la grossesse puisse être à ce point éprouvante. Moi, j’avais l’impression d’être un débutant en Ligue 1. J’ai appris au jour le jour. Je suis passé de futur père à père, puis du duo au trio. Quand mon fils est arrivé il y a plus d’un an, ça a été une tornade dans ma vie. C’est cet état d’appréhension et d’incertitude que j’ai injecté dans le comportement de Cross.
Comment avez-vous vécu le moment où vous apprenez votre future parentalité ?
A.D. : Ca a été très basique comme annonce. J’avais du retard. J’ai fait un test de grossesse qui s’est avéré positif. Kevin est parti en acheter un deuxième pour être sûr. (Rires)
C.B. : J’ai mal géré, je n’en suis pas super fier ! (Rires) J’ai calculé la date de conception mais ça tombait sur un jour où je n’étais pas à la maison. Il y a eu un petit malaise mais j’ai compris qu’il fallait se faire confiance. De toute façon, mon fils me ressemble tellement, qu’il n’y a aucun doute possible.
Gardez-vous un bon souvenir de votre grossesse, Aurore ?
A.D. : Bof. J’ai stressée jusqu’à la fin. J’avais, dans un coin de ma tête, les ratés précédents. Je n’étais pas sereine. J’ai acheté le premier body à 8 mois de grossesse.
Qu’est-ce que la paternité vous a appris Constantin?
C.B. : Avant d’être papa, je m’occupais principalement de moi. Maintenant tout est dirigé vers l’intérêt de mon fils. C’est une tornade qui est entré dans ma vie et j’en suis ravi.
On va apprendre que Johanna est finalement enceinte mais comme elle a fait un pas de côté avec Ludo, on ne sait pas qui est le père…
A.D. : Oui, je sais que cette tromperie peut surprendre. On l’explique par un besoin d’affection. A ce moment-là, Johanna est paumée. Elle aurait pu parler à Sabine (Gaëla Le Dévéhat) mais non, elle va plutôt voir Ludo. Ils picolent et se perdent dans les vapeurs d’alcool. Ca dérape. Elle oublie tout, comme si son cerveau se mettait sur pause.
C.B. : Moi aussi, j’ai été surpris qu’à la première complication, elle trompe Yann. Mais on se met à la place des scénaristes, il faut bien pimenter les histoires. Et là, c’était le moyen de raconter un tourbillon, quelque chose qui les dépasse et les force à se poser les bonnes questions sur leur avenir.
Justement, comment vont-ils ressortir de cette épreuve ?
C.B. : C’est toute la question : vont-ils grandir ou se détruire?
A.D. : Le public va très vite découvrir que tout ça va les mener au bord de la rupture.
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